L'influence des idées de Rousseau dans la doctrine politique

Sa influence fut très important dans les conflicts révolutionnaires pour achever le Ancien Regime et perdurera tout au long du XIXe siècle dans l'ensemble des sciences humaines. Dans l´essai philosophique Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes Rousseau établit les bases de son système de pensée. L'homme naturel vivait isolé, Rousseau spécule qu'il manquait d'une sociabilité naturelle. Au contraire de Hobbes, il ne croit pas non plus que il vivait dans une guerre contre tous. Il introduit ainsi l'image du "bon sauvage", un sort d'innocence naturelle (le péché original n'existe pas), la bonté est innée ainsi que l'égalité absolue. Mais cette condition naturelle, appartient à un état qui n'existe pas déjà mais semble utile pour réfléchir. Le concept de nature sert comme point de référence. Quand la société est apparue, l'homme commence à perdre la liberté et les inégalités commencent à gagner un terrain quand s'établit le droit de propriété et l'autorité pour le sauvegarder. L'homme devient moins heureux, moins libre et moins bon. Alors, la société est un mensonge, les hommes se joignent supposément pour défendre les faibles mais en réalité ce qu'ils font, il est de défendre les intérêts des plus riches. Les différences sont claires : riches - pauvres; puissants - faibles; des maîtres - esclaves. La consciencie est le réduit unique indemne, bien que presque ignoré. Le traité philosophique Du Contrat Social, pose les fondements d'un État juste.Le peuple se organise autour d'un principe clé, le contrat social, qui garantit à chaque individu la sécurité tout en lui permettant de conserver sa liberté. Rousseau propose que chacun des citoyens cède un peu de sa liberté et ses droits individuels pour créer une entité supérieure appelée État duquel tous font partie (une population, un territoire et le gouvernement) et les institutions croient pour pouvoir vivre ensemble dans une paix, avec justice et que chaque personne a ses propriétés (privées) et l'État lui donne la sécurité juridique et dans son cas la physique (un policier et une armée) et légale (des juges) pour conserver son intégrité physique et pour mettre à profit les opportunités qui croient dans l'État, mais à un changement des impôts se paieront pour que l'État couvre ses frais. Le peuple est seul souverain et il appartient au législateur de traduire la volonté générale en proposant des lois, comme il appartient au gouvernement d'en assurer l'exécution. Rousseau rejette donc toute autorité reposant sur les privilèges et donne sa préférence à la démocratie.Ce contrat social rend à l'homme son état 'naturel' sans qu'il ne doive cesser d'appartenir par cela à une communauté. Il n'est pas, comme propose Hobbes, un contrat entre des individus, ni comme propose Locke des individus avec un governeur. Ce pacte crée la volonté générale et alors apparaît le concept de souveraineté, la volonté générale inaliénable (il n'est pas délégué, le gouvernement n'est pas mais un exécuteur de la loi et il peut toujours être substitué) et indivisible (il n'y a pas de division de pouvoirs, comme ils postulent Locke et Montesquieu). Le Contrat Social inspirera aux révolutionnaires français en 1789, à la commune de 1870, à Thomas Jefferson, auteur de la Déclaration d'Indépendance Américaine et aux communistes du XIXe siècle (Marx, Engels).